Des risques de départs de feux

Bien que cette année les précipitations aient été présentes jusqu’à tard, offrant à nos
espaces verts l’opportunité de rester très verdoyants, la venue de l’été de manière très
brutale a engendré une sécheresse rapide, dangereuse pour nos espaces protégés. La
Croix Valmer a le privilège de posséder des zones protégées et surveillées par la police de
l’environnement. Pourtant, certains comportements à risque peuvent être dangereux pour la flore comme pour le public. Un simple geste peut suffire à déclencher un incendie : barbecue à proximité de la végétation, cigarette mal éteinte, tonte sous une chaleur accablante. Des réflexes banals aux conséquences potentiellement dramatiques.

Un cadre strict pour éviter le pire

À La Croix Valmer, les feux sont strictement interdits en forêt et à moins de 200 mètres de
toute végétation : barbecues, feux de camp, mégots, ou brûlage de végétaux. En période de sécheresse, l’accès à certains sentiers peut aussi être limité. Ces règles sont encadrées par des arrêtés municipaux et préfectoraux très contraignants, mais justifiés. Les contrevenants s’exposent à des amendes allant jusqu’à 135 €, voire plus en cas de mise en danger. En cas d’incendie provoqué, les sanctions peuvent atteindre 5 ans de prison et 75 000 € d’amende. Des contrôles sont menés tout l’été par les forces de l’ordre et les agents de l’environnement. La prévention passe aussi par la vigilance de chacun. Le but ? Éviter n’importe quel type d’incendie, même celui qui pourrait paraître insignifiant, afin de préserver notre faune et notre flore.

Un traumatisme encore vif dans les mémoires locales

En 2017 et 2021, plusieurs incendies ont ravagé des centaines d’hectares dans le
département. Le feu de 2017, particulièrement violent, avait détruit plus de 400 hectares
entre La Croix Valmer et Cavalaire, entraînant l’évacuation de campings, la fermeture de
routes, et une mobilisation massive des pompiers. En 2021, c’est le massif des Maures qui a été touché : plus de 7 000 hectares partis en fumée, une biodiversité fragilisée, des
habitations menacées, et un traumatisme encore présent dans les mémoires locales. Les
deux épisodes avaient pour origine des imprudences humaines, malheureusement non
identifiées. Ces événements rappellent à quel point la moindre négligence peut avoir des
conséquences dévastatrices. Préserver nos forêts, c’est aussi protéger les habitants, les
vacanciers, et tout un écosystème. En cette période estivale, la responsabilité est l’affaire de tous. La nature nous offre un cadre exceptionnel : à nous de le préserver, collectivement et avec responsabilité.

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