Manger autrement au restaurant scolaire

Récompensée pour l’ « hygiène et la qualité » de ses aliments et de son service, la cantine peut être fière ! Poursuivant ses efforts vers une meilleure alimentation, elle s’adapte à la crise sanitaire et persiste dans l’accompagnement aux repas tout en s’inscrivant dans l’agriculture dite « raisonnée ».

Un nouveau label

Mérieux NutriSciences, laboratoire indépendant, a audité la cantine en analysant des échantillons de repas destinés aux écoliers, les pratiques d’hygiène du personnel et les fournisseurs de denrées, de la traçabilité à la remise des aliments. Ainsi, la certification « Contrôle Hygiène et Qualité » a été remise en janvier 2021, garantissant ainsi aux parents la sécurité sanitaire des aliments et l’hygiène de l’établissement. S’engageant toujours plus, le restaurant scolaire porte depuis longtemps toute son attention sur la qualité des produits et des circuits où il s’approvisionne. De plus, il veille à ce que chaque enfant se nourrisse correctement, gage de bien-être physique en classe.

L’accompagnement du repas

« Cela fait des années que l’on travaille sur la sécurité alimentaire et le gaspillage » explique Annie Chiattella-Doiteau, responsable des affaires scolaires. Le personnel est suffisant en effectif sur le temps de cantine et motivé. Avec 1 adulte pour 12 enfants, si ce premier voit que l’enfant refuse un plat, il l’invite à y goûter. En insistant ainsi, 3 fois sur 4, l’enfant mange. Quelques comportements rendent le moment du repas plus confortable comme prendre le temps de couper la viande, changer de place l’enfant s’il souhaite manger avec ses copains. »

+ de menus végétariens + de BIO

La loi Égalim impose 1 repas par semaine sans viande « et c’est un vrai casse-tête pour définir les menus » précise Annie. « On a constaté que les légumes secs ont un apport en protéines important. Les lentilles sont utilisées pour la sauce bolognaise qui est notre numéro 1 des plats végétariens préférés des enfants. Le soja est aussi un secours précieux pour agrémenter. » « Il est difficile de trouver des idées de recettes » intervient Linda Tribet, adjointe municipale. « Ne souhaitant pas s’adresser à des prestataires extérieurs, l’effort doit être fait avec notre propre personnel. Des formations vont être organisées en ce sens. Aussi, un organisme vient une fois par trimestre former et aider le personnel. »
Et le BIO ? +20 % depuis janvier 2021avec le boeuf, veau, pâtes fraîches..., issus de producteurs français (Châteaurenard, Aix, Lorgues...) et 50 % de produits issus de l’agriculture raisonnée.