Chikungunya : trois cas confirmés et une vigilance renforcée

Depuis fin août, trois cas autochtones de chikungunya ont été détectés dans deux quartiers de la commune. Les autorités sanitaires déploient des mesures de lutte et appellent chacun à agir pour limiter la propagation du moustique tigre.

Trois cas autochtones et des actions immédiates

Trois cas de chikungunya ont été confirmés dans les secteurs de La Carade et La Ricarde. Ces contaminations sont dites autochtones, c’est-à-dire contractées localement, après la piqûre d’un moustique tigre déjà porteur du virus. Face à cette situation, l’Agence régionale de santé PACA a immédiatement mis en place des mesures de lutte antivectorielle. Ces actions combinent la suppression des gîtes larvaires, des traitements ciblés sur les moustiques adultes ainsi qu’une campagne de sensibilisation des habitants. Elles se poursuivront tant que la chaîne de transmission ne sera pas interrompue, afin de protéger efficacement la population.

Des gestes simples pour réduire le risque

La lutte contre le chikungunya repose aussi sur la vigilance de chacun. Plusieurs mesures permettent de réduire les risques de piqûres : appliquer un répulsif adapté, porter des vêtements longs et amples, équiper les ouvertures de moustiquaires et utiliser des ventilateurs qui perturbent les moustiques. L’élimination des eaux stagnantes est également essentielle : vider chaque semaine les coupelles, arrosoirs et bâches, ranger les seaux ou jouets à l’abri de la pluie, et couvrir les réserves d’eau. Chaque geste individuel contribue à limiter la prolifération du moustique tigre et à réduire les risques de contamination.

Reconnaître les symptômes et réagir vite

Le chikungunya se manifeste par une fièvre brutale, des douleurs articulaires ou musculaires, une grande fatigue, des maux de tête ou encore des éruptions cutanées. En cas de symptômes, il est recommandé de consulter rapidement un médecin, de limiter ses déplacements et surtout de continuer à se protéger des piqûres pendant au moins une semaine. Ce réflexe permet d’éviter que le virus ne soit transmis à d’autres moustiques et donc à d’autres personnes. La mobilisation collective reste indispensable pour enrayer la transmission et protéger la santé de tous.