Protection durable du Cap Lardier : un partenariat engagé

Dans les années 1970, plusieurs projets immobiliers menaçaient le Cap Lardier, notamment des lotissements en zone forestière, un hôtel et un port à Jovat. Grâce à la mobilisation des associations locales, ces projets ont été annulés par le préfet en 1976, et l’espace naturel a obtenu le statut de site classé. Le Conservatoire du littoral a ensuite acquis 330 hectares en 1978, soit 15 % de la superficie totale, afin d’assurer la protection du cap. En 1987, il a également procédé au rachat du domaine du Cap Taillat, dont une moitié est située sur le territoire de La Croix Valmer.

Les décisions fortes pour la préservation de nos sites

Le 10 mai 2021, le conseil municipal a voté l’instauration d’une zone de préemption au profit du Conservatoire du littoral, couvrant 550 hectares sur le site du Cap Lardier, garantissant ainsi sa sauvegarde définitive. Le 22 juin 2023, une extension du périmètre d’intervention du Conservatoire du littoral sur le domaine public maritime a été actée pour protéger l’herbier de posidonie, un élément clé dans la lutte contre l’érosion des plages. Cette mesure permet désormais la conservation de plus de 700 hectares sur notre territoire, enjeu donc colossal pour la région et pour notre commune.

Pardigon : Un travail de longue haleine

Le site de Pardigon composé de 32 hectares a également fait l’objet de projets d’aménagement touristique, incluant un golf et des constructions immobilières. Grâce aux actions des associations de protection de l’environnement, ce projet a été contesté juridiquement et a permis au Conseil d’État d’ouvrir les yeux sur la situation et de reconnaitre Pardigon comme un site remarquable, le rendant définitivement inconstructible. C’est donc en 2013, que le Conservatoire du littoral en a fait l’acquisition pour assurer sa préservation. Il poursuit encore aujourd’hui son engagement à travers un projet de reforestation.